Le prix du baril de brent de la mer du Nord a atteint le seuil de 140 $ dimanche, se rapprochant d’un sommet historique de 147,50 $ en août 2008.
Peu après l’ouverture des marchés vers 23h00 GMT, le brent de référence Brent pour livraison en mai a grimpé à 139,13 dollars, avant de chuter.
Vers minuit GMT, il était encore en hausse de 10,44% à 130,45 dollars.
Les analystes ont attribué cette hausse à des retards dans la conclusion des négociations nucléaires iraniennes, et donc à des retards dans la possibilité que le brut iranien revienne sur les marchés mondiaux, souffrant déjà de perturbations dans les approvisionnements russes.
L’ambiguïté des pourparlers visant à relancer l’accord nucléaire iranien de 2015 avec les puissances mondiales a été entachée dimanche par les demandes de la Russie d’assurances des États-Unis selon lesquelles les sanctions auxquelles elle est confrontée en raison du conflit en Ukraine ne nuiront pas à son commerce avec Téhéran.
Des sources ont déclaré que la Chine avait fait de nouvelles demandes.
En réponse aux demandes de la Russie, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré dimanche que les sanctions contre la Russie pour la guerre contre l’Ukraine n’avaient rien à voir avec un éventuel accord nucléaire avec l’Iran.
Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 12,28 dollars, ou 10,4%, à 130,39 dollars le baril vers 23h05 GMT, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 10,70 dollars, ou 9,3%, à 126,38 dollars.
Les deux bruts ont augmenté dans les premières minutes de négociation, dimanche, à leur plus haut niveau depuis juillet 2008, avec le Brent à 139,13 $ le baril et le West Texas Intermediate à 130,50 $.
Les contrats sur le brut ont atteint leur plus haut niveau depuis juillet 2008, avec le Brent à 147,50 $ le baril et le West Texas Intermediate à 147,27 $.
Skynewsarabie